Lundi 11 mars: Aux frontières de la santé mentale : Le cas de l’autisme
Les dernières avancées de la recherche aident à mieux comprendre la complexité de l’autisme et sa contribution génétique.
La conférence sera suivie d’une table ronde sur des questions plus générales autour du trouble psychique. Comment définir un trouble mental et à partir de quand parle-t-on de pathologie ?
Intervenant (conférence) : Thomas Bourgeron (Institut Pasteur, Paris)
Intervenant-es (table ronde): Thomas Bourgeron (Institut Pasteur, Paris), Denis Jabaudon (UNIGE) Stefan Kaiser (HUG/UNIGE) et Marie Schaer (UNIGE)
Uni Dufour, rue du Général-Dufour 24
19:00 (durée 1h30)
Depuis plus de 50 ans, on connait la contribution génétique à l’autisme mais c’est seulement en 2003 que les premiers gènes ont été identifiés. Actuellement, plus d’une centaine de gènes sont connus et d’autres sont en cours d’identification. L’analyse des modèles cellulaires et animaux a montré que beaucoup de ces gènes régulent les points de contact entre les neurones que l’on appelle les synapses. Il est possible d’identifier une cause génétique pour 15-35% des personnes avec autisme. Basées sur cette connaissance, plusieurs initiatives européennes et internationales ont été lancées regroupant des cliniciens, des chercheurs, des associations de familles et des personnes avec autisme. Dans cette présentation, j’illustrerai les dernières avancées de cette recherche qui a pour objectif de mieux comprendre la complexité de l’autisme afin d’améliorer le diagnostic, l’accompagnement et l'inclusion des personnes.